Transcendence is free !
- Charlotte
- 31 juil. 2017
- 2 min de lecture
Voilà un sujet qui me trottait dans la tete depuis un moment. Le dernier jour de 1ère, nous avons eu droit à un (fabuleux) cours d’svt, au sujet des atteintes au cerveau par des substances illicites (plus particulièrement par le LSD et les champignons hallucinogènes pour les citer). On nous expliqua que le LSD contenait des molécules physiquement semblables à la sérotonine ("ouvrez vos livre p. 257, document 3 a)..." joking petit schéma scolaire en dessous !), qui a la particularité de participer à la transmission de messages visuels.

Ces "fausses" molécules de sérotonine viennent stimuler les récepteurs cérébraux de manière excessive, ce qui entraine une perception visuelle excessive (ce qui explique les hallucinations, l’imagination plus que débordante etc). Evidemment, ces petites molécules ne sont pas gentilles gentilles, puisque dans leur processus d’usurpation d’identité elles détruisent le cerveau (long live the grey matter !). Ces substances firent consciencieusement leur travail chez les hippies des années 70, qui nous laissèrent leurs oeuvres (musicales et visuelles pour certains) à leur mort prématurée.
Ce sont ces oeuvres picturales qui m’intéressent, celles qui forment que l’on appellera l’art psychédélique. L’effusion des formes à la baroque (Ô belles arabesques en tous genres !), l’inspiration des sciences du vivant (remarquez les semblants d’hématies et de synapses), les couleurs criardes hippies (notez la prédominance de bleu dans les clairs et son absence dans les sombres !) m’ont ouvert les yeux sur ce "mood" assez intriguant.


Je soupçonne les précurseur du courant psychédélique de ne pas avoir été dans leur état le plus noble lors de leur création d’art, mais je voulais expérimenter cette fabrication picturale qui, pour moi, était liée à la science et à un cerveau dégoulinant d’art. Alors dans une situation, je dois l’avouer, peu propice, je me m'installai devant une feuille Canson, tantôt David Bowie tantôt des cours de français (c'était l’époque des révisions de l’écrit de français…) dans les oreilles. Je mêlai alors allusion à la religion cartésienne (pray for sciences - long live cells), motifs observés chez les consommateurs de LSD (flowers everywhere), situation insensée (les beaux yeux cernés entourés de pétales), et finissait par colorer l’ensemble selon ma conception des années hippies (augmentez la courbes des bleus dans les clairs, diminuez la dans les sombres: le filtre pour transformer une photo en vintage par excellence !).
Le résultat fut satisfaisant, et je peux l’insérer ici en tant que preuve que le « LSD mood » comme je l’appelle est accessible « sans LSD » et que l’art psychédélique n’est pas forcément l’œuvre de hippies vintages consommateurs de fausse sérotonine !

Je me dois alors de vous conseiller d’écouter du David Bowie et les Beatles plutôt que d’opter pour un moyen néfaste et illicite d’entrer dans le « psychedelic mood », pour avoir testé la solution musicale ! À bientôt ici !
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