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La vie de Term S (étude dans le référentiel Charlotte)

  • Charlotte
  • 14 mars 2018
  • 7 min de lecture

Aux futurs Picasso,

aux confrères de Descartes,

aux passionnés de physique quantique,

aux partisans du créationnisme,

aux amoureux du moyen-âge:

Après le réquisitoire plein d'humour (peut être humour amer d'ailleurs !) contre la filière S que vous à présenté Amélie, je me dois de refaire briller un peu cette filière dans laquelle je suis comme un poisson dans l'eau. Je tiens à lui redonner de l'éclat sans ajouter d'artefacts ou de fausses paillettes, mais plutôt en balayant d'un revers de la main les idées reçues et clichées qu'on peut en avoir (et qui sont particulièrement ressentis par les imposteurs tels qu'Amélie, certes). Imaginez la S comme une émeraude à multifacette, dont l'éclat se serait terni par les a priori; à moi de l'astiquer ! Mais attention, il semblerait que la limite de la filière S (à l'image des autres) quand la date tend vers 2019 soit égale à 0, puisque les filières seraient remplacées par des mineures/majeures...

PARTIE 1

Droiture, rigueur, froideur, c'est généralement à travers ces qualificatifs (à connotation trop péjorative...) que l'on voit la S. Bien dommage une fois qu'on a compris comment aborder cet amas de matières scientifiques mélées à quelques heures moins "carrées", plus en arabesques ! (Evidemment, si l'esprit cartésien est à l'antipode du votre, ou si lire du Baudelaire ou les derniers discours des politiques constitue votre intérêt principal, je comprends bien évidemment que la S reste rebutante...). Et oui, selon moi la S contient un bon cocktail de matières qui permettent de réfléchir. De réfléchir sur le comment du pourquoi ("dis, pourquoi lui il est allergique au lait ?" "et comment ça se fait que la piste de ski elle soit pentu, pourquoi y a des montagnes en fait ?), et ce dans des domaines bien variés. L'SVT se donnera à coeur joie d'éclairer le mystère des spécificités de chacun; la physique démontrera magnifiquement bien la trajectoire décrite par Michel Blanc quand il se laisse tomber de son télésiège dans Les Bronzés, à coups de systèmes harmonieux et infaillibles; la philo lèvera un instant le doute de l'existence de Dieu avant de te rappeler que tout peut être argumenté et débattu; et caetera.

Mais au lieu de voir ses réponses comme des corvées indigestes, le plus facile est peut être de les examiner comme des curiosités artistiques, atypiques, insolites. Il est intrigant de voir se dégager d'un tableau gribouillé d'équations le trajet emprunté par un objet qui tombe, ou même de voir se succéder sur ses feuilles à petits carreaux les systèmes qui mènent miraculeusement à l'approbation d'une hypothèse. Plus artistique encore, la géologie et l'analyse des minéraux au microscopes.


Enfin bref, voilà l'art que je décèle dans la branche scientifique du lycée:


Les mathématiques c’est la toile des maitres; c’est l’assemblage pragmatique et pratique de chiffres pour donner voix à la logique, pour que tout file droit. C’est le tableau devant lequel beaucoup passent sans s’y intéresser en profondeur, mais dont l’intérêt esthétique est pourtant ancré dans le fin maillage de la toile: les conclusions indubitables sont les figures nettes du tableau, celles qui l’éclaircissent miraculeusement mais sans une once de magie. Et ces conclusions, plus ou moins évidentes, projettent si l’on veut bien les voir des ombres dans les recoins de l’univers du réel: les ombres floues des axiomes posés sans démonstration originelle, laquelle serait impossible. Les maths c’est l’oeuvre incroyable et bizarroïde qui flotte au dessus de l’humanité, qui se passe d’elle mais dont l’humanité ne pouvait ce passer d’elle, au point d’en peindre peu à peu une esquisse: d’abord fait de postulats flous, sorte de sfumato mathématique, l’esquisse s’est précisée à force de démonstrations et de conclusions, par nécessité de netteté (et oui, l’homme cherche le nette et précis par commodité). C’est le tableau qui laisse les esprits s’envoler bien plus haut que l’ont pourrait l’imaginer, qui laisse chacun choisir son chemin dans l’univers des possibles: le plus rapide qui est parfois le plus esthétique, ou bien celui de la découverte qui emprunte diverses allées de multiples champs.


Les mathématiques, c’est aussi le chevalet sur lequel reposent les toiles physique, biologique, chimique et j’en passe. Et quel chevalet ! Chevalet inébranlable, qui puise sa solidité dans la sage et originale philosophie, qui lui apporte légitimité et lui garantie clarté. Mais malheureusement, outre l’architecture moléculaire, on n’accorde que peu d’heure à l’architecture du chevalet mathématique aux S, à la philosophie, et seules quelques vis de ce chevalet sont analysées. L’analyse est plutôt réservée aux deux autres toiles scientifiques...


La physique est un tableau assez figuratif pour peu qu’on se plonge dans ses nuances, contrairement à celle de la biologie. Oui, le tableau de la physique est celui est est peut être le plus réaliste, celui qui ne laisse que peu de place à l’imagination: tous ses éléments constitutifs sont nécessaires et suffisants à sa lecture, qui est je le conçois difficilement artistique. Mais à sa décharge, la physique est un tableau qui fait parler l’inerte par ses coups de pinceaux bien placés, par ses lois. Alors quand la compréhension du monde humain, aléatoire et bien complexe, nous est difficile, il est parfois bien agréable de s’abandonner à l’élaboration d’une toile où tout est causé par sa cause respective et non par un facteur extérieur. Autrement dit, il est plus facile (même si cela peut paraitre étrange) de relever ses manches pour comprendre ce qui se passe à la surface de la terre (en négligeant les frottement néanmoins), plutôt que de tenter de décrypter pensées et politiques instables ancrées dans l'humain.


La toile de la biologie elle, devient abstraite et magique dès lors que l’on se plonge dans ses détails. C’est en quelque sorte un dessin d’enfant auquel on aurait ajouté une foule de détails et de mécanismes pour lui donner vie. Les formes représentées sur le tableau de la biologie sont simples (qui contredirait la ressemblance entre humains et chimpanzés ?), mais leur intérêt réside dans leurs liaisons entre-elles, dans les mécaniques qui font d’elles des éléments du monde vivant, dans leurs gènes et leurs origines. C’est au coeur de ces mécanismes que l’on peut déceler une certaine forme d’esthétique (outre celle des schémas éloquents et scientifiques): la beauté des détails invisibles à l’oeil nu mais remarquables d’ingéniosité, à travers un microscope.


Mais je dirais pour finir que finalement, le privilège du S réside dans sa capacité à superposer tous ses tableaux scientifiques: prenez la toile mathématique, le tableau physique et l’oeuvre de la nature, faites en des calques et superposez-les. C’est face à ce nouveau tableau que la vie est palpitante: la S est comme un kaléidoscope qui offre à qui veut bien s’y plonger des visions différentes du monde, qui se complètent mutuellement. Mais il est évidemment que le monde quotidien n’est pas que rigueur et logique uniquement, alors au S de cultiver ses yeux pour leur montrer le monde réel, celui de la politique et de la poésie, en parallèle à son kaléidoscope scientifique. Autrement dit, au S d’ajouter autant de calques que possible à son tableau, tout calque ajouté ajoutera un nouvel éclat à sa vision du monde !



PARTIE 2 (peut être soporifique... simple délire de moi à moi, de S extrémiste à S extrémiste)

Attention: - Maths haters s'abstenir.

- ^= "exposant"

- J1=J8 --> Lundi ; J2 --> Mardi ; ... ; J7=J0 --> Dimanche

Pour les autres, S = maths maths … maths + physique chimie physique chimie … physique chimie + svt svt … svt + emploi du temps horrible + quantité de devoirs importante.

Pour nous S... S = maths^9 + physique chimie^6 + svt^6 + 8h-18h tous les jours, et en usant de la fonction x^2, lim(nombre de DS) quand le temps->Bac = +∞. Dit comme ça, ça sonne pas agréable à l'oreille. (longueur d'onde trop grande peut être ? Note trop aigue ?) Mais mis à part les détails type devoirs et DS, la S prends une forme plus attrayante, et apporte de la bonne humeur, autrement dit elle est absolument positive. C'est ce sur quoi va porter la démonstration par récurrence qui suit.

Soit Jn la suite définie ∀ n∈|N, n∈[1;7], par:

* Jn+1= Jn x Sommeil(Jn) (Nombre de jours restants avant le week end) (Quantité de choses apprises(Jn)) (Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn) ) (Optimisme(Jn))^2 x ( - Nombre de DS)

* J0= 1

Avec:

- Sommeil(x) fonction linéaire décroissante sur [1;5], Sommeil(x) ayant pour maximum 60 et minimum 0

- Nombre de jours restants avant le week end fonction décroissante sur [1;5].

- Quantité de choses apprises(Jn)=K une constante sur |R, K > 0.

- Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn) une constante sur |N.

- Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn)= 2K une constante |R, K > 0.

- Optimisme(Jn) fonction décroissante sur [1;5], variant de 1 à -5

On met à part les détails type devoirs et DS, donc on a:

Jn+1= Jn x Sommeil(Jn) (Nombre de jours restants avant le week end) (Quantité de choses apprises(Jn)) (Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn) ) (Optimisme(Jn))^2

Initialisation: Pour la journée Jn, n=1:

J1=J(0+1)

= J0 x Sommeil(J0) x Nombre de jours restants avant le week end x (Quantité de choses apprises(Jn)) (Science memes lus sur Quantité de choses apprises(J0) ) (Optimisme(J0))^2

= 1 x 60 x 6 x K(2K)(1)^2 ,K > 0.

= 360 x 2K x K^2 ,K > 0.

Donc J1 > 0, donc S attrayante, donc propriété vérifiée.

Hérédité: On prend p∈|N, p∈[1;7], tel que Jp+1 > 0.

Montrons que Jp+2 > 0.

Jp+1 > 0

Dc. Jp+1 x Sommeil(J0) < 0 ,car Sommeil(x) fonction décroissante

Dc. Jp+1 x Sommeil(J0) x Nombre de jours restants avant le week end > 0 ,car Nombre de jours restants avant le week end fonction décroissante

Dc. Jp+1 x Sommeil(J0) x Nombre de jours restants avant le week end x (Quantité de choses apprises(Jn)) > 0 ,car Quantité de choses apprises(Jn)=K une constante sur |R, K > 0

Dc. Jp+1 x Sommeil(J0) x Nombre de jours restants avant le week end x (Quantité de choses apprises(Jn)) (Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn) ) > 0 ,car Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn)= 2K une constante |R, K > 0

Dc. Jp+1 x Sommeil(J0) x Nombre de jours restants avant le week end x (Quantité de choses apprises(Jn)) (Science memes lus sur Quantité de choses apprises(Jn) ) (Optimisme(Jn))^2 > 0 ,car fonction f(x)=x^2 strictement croissante

<=> Jp+2 > 0 CQFD

Conclusion: ∀ n∈|N, Jn > 0. C'est-à-dire Journées de S positives, c'est-à-dire apporte de la bonne humeur. CQFD.

EN GUISE DE RÉSUMÉ:

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